La Fedcon est surtout connue pour la richesse de ses panels d’invités spécialisés et de stars. Cette vingt-troisième édition ne dérogea pas à cette règle.
En ce début d’après-midi de la première journée, c’est un peu par hasard que je suis tombé sur le panel de Steve Sansweet, le fondateur du Ranch Obi Wan. Il montrait un diaporama de la construction et du développement du plus grand musée consacré aux goodies Star Wars. Pour un collectionneur comme moi, c’est un peu le moine bouddhiste qui montre à « petit scarabée » comment faire un musée de sa passion…
Et franchement vu la quantité de choses emmagasinés dans cet endroit, certains d’entre nous ont sérieusement de la marge. Le Ranch possède officiellement la plus grande collection au monde, ce record a été officialisé par le Guiness Book des Records.
Comme sa collection prenait beaucoup d’ampleur, Steve Sansweet a acheté un vieil hangar qui servait à l’élevage des poules. Puis, le poulailler a été agrandi… encore et encore. Afin de faire face, le ranch est devenu une fondation pour préserver la richesse de la collection. Le ranch reçoit toujours autant de visites. L’une des dernières était celle de l’équipe design du prochain film star Wars VII : elle voulait en particulier valider des maquettes du prochain Faucon Millénium. Durant le week end, les fedconners ont pu poser des tas de questions à Steve Sansweet à son stand, on pouvait même prendre une carte de membre du ranch pour recevoir toutes informations le concernant et le visiter le cas échéant (bon certes il faut aussi se payer le voyage jusqu’en Californie, nu léger détail).
Avec plus de 20 invités vedettes et plus d’une dizaine d’invités spécialistes, il est clair que l’on ne pouvait assister à tous les panels organisés. Pourtant certains étaient immanquables. Soit parce qu’il avait trait à Star Trek soit parce qu’ils seraient sans aucun doute source de franches rigolades.
Le premier vrai panel Star Trek, auquel j’ai assisté, fut celui de Diana Muldaur.
Cette grande dame a dans l’univers Star Trek, une très importante particularité… elle fait parti du club très fermé des stars qui ont à la fois jouer dans la série originale et dans la série de la nouvelle génération.
Mais là où elle a quasi unique, c’est qu’elle a joué deux personnages différents dans Star trek Original et un personnage récurrent dans The Next Generation, puisqu’elle incarnait le docteur Pulaski dans la la seconde saison.
Pour l’accompagner lors de son panel, il fallait bien aussi une pointure en Canon Star Trek, Richard Arnold, source de renseignements formidables sur tout l’univers trekien en sa qualité d’ancien assistant de Gene Roddenberry.
Diana Muldaur avoua garder peu de souvenirs de la série originale. Elle se souvient juste d’avoir incarner une blonde puis une aveugle. A la question, comment se prépare-t-on à jouer une aveugle, l’actrice répondit malicieusement : On ferme les yeux. Loin de toutes considérations politiquement correctes, la salle explosa de rire. Elle garde aussi le souvenir que william Shatner faisait beaucoup de blagues à tout le monde sur le plateau de tournage.
Vint enfin la question polémique, comment avait-elle pu remplacer pour une saison l’un des personnages préférés de TNG (le docteur Beverly Crusher, incarné par Gates McFadden) ? Sa réponse fut particulièrement sincère. Les producteurs voulaient un personnage de docteur qui ressemble en féminin au docteur original, une sorte de Bones en jupons. Mais la graine ne prit jamais vraiment racine à la fois dans l’équipe et dans l’équipage. Il faut dire en plus, que pas mal de fans oeuvrèrent pour le retour de Gates Mc Faden, au travers d’une campagne de lettres.
Les questions suivantes eurent surtout trait à sa carrière . Il y avait pas mal de nostalgiques de la série Born Free , McCloud ou encore son personnage de Rosalind Shays dans LA LAW et sa célèbre sortie (Attention Spoilers).
L’intérêt des panels est toujours de découvrir sous un angle différent les acteurs et actrices que l’on aime.